27 octobre 2009

25 antennes : la preuve !



N'en déplaise à certains il y a bien 25 antennes sur le château d'eau de Villeneuve-de-la-Raho.

Même nos élus, pourtant responsables, n'en savent rien.

À leur décharge c'est vrai que si on lève la tête on ne voit "que" 12 panneaux antennes.

Mais il faut savoir que certains de ces panneaux contiennent en réalité DEUX antennes, une à 900 MHz et l'autre à 1800 MHz (voir les différences des câbles de connexion sur les antennes de la photo).

Il y a en tout 18 antennes GSM et UMTS à 900, 1800 et 2300 MHz (en simplifiant les fréquences) et 7 antennes paraboliques (les "ronds" blancs) à 22/23 GHz.

Or 18+7 = 25. CQFD !


Pour preuve le document reçu de l'ANFR en janvier 2009 en lecture ou téléchargement en cliquant sur le lien suivant.



C'est particulièrement intéressant parce qu'on y voit bien qu'il y a 25 antennes (zones encadrées en rouge) mais aussi parce qu'on y apprend que Villeneuve est un site sensible, en particulier à cause de la proximité de l'école.


Et oui, il y a bien des "sites sensibles" à proximité des antennes : les deux écoles et la garderie !!!

Les enseignants et les parents d'élèves devraient demander des explications aux opérateurs.

Soyez sans crainte, on leur répondra que "sensible ne veut quand même pas dire exposé au danger".


Un tableau rassemblant les caractéristiques des 25 antennes avec leur vraie puissance exprimée en watts W. L'unité dBW (qui se prononce D B Watt) est très trompeuse car c'est une unité non linéaire ce qui est bien pratique pour cacher la réalité des puissances rayonnées.

Pour ceux qui se demanderaient ce que signifie PIRE on dira seulement que c'est l'acronyme pour Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente.
On garde les explications pour ceux qui voudraient vraiment en savoir plus sur les parties plus techniques. Envoyez-nous un mail.

Un article salutaire dans "le Petit Journal"

Un Villeneuvois nous a transmis un article découpé dans "le Petit Journal" (sans date, probablement cette semaine).
L'auteur, ABL, ne nous en voudra pas de publier la photo de son article qui est pour UMPLO porteur d'avenir et d'espoir.
On va bien finir par y arriver.



Cette semaine dans la "Semaine du Roussillon"

à lire dans l'hebdomadaire catalan
(volontairement flouté)

À lire dans le numéro 701 de "La Semaine du Roussillon" du 22 au 28 octobre un beau dossier sur le combat des associations des P.O. pour le déplacement des antennes.

Si comme le prétendent les "experts" du type De Seze-Aurengo par exemple, tous les riverains qui "se disent malades" sont victimes de leur fragilité psychologique on est en face d'une sacré troupe de neuneus. Millas, Cabestany, Montesquieu, Villeneuve ... et les autres, ça en fait des cinglés.

Mais, chers élus, ces doux dingues ont encore le droit de voter. Attention au verdict des futures élections.

En tout cas l'article est inquiétant et édifiant ! Un grand BRAVO à "La Semaine".

Quand l'État veut pas, et ben y veut pas !

En mars 2009 UMPLO était reçue par le Sous-Préfet de Perpignan, Gilles Prieto (devenu le 18 juillet 2009 l'un des nombreux Conseillers Techniques auprès du Ministre de l'Intérieur (lien)).

Fonctionnaire affable et charmant, Monsieur Prieto avait écouté avec patience et politesse les demandes d'UMPLO.
À la fin de la réunion nous nous étions quittés (c'est du moins ce que nous avions compris) sur la promesse d'une simulation informatique des émissions d'ondes électromagnétiques des antennes du château d'eau et des mêmes antennes déplacées en des points que nous avions fournis (terrains communaux loin des habitations).
On nous avait aussi parlé d'une prochaine Instance de Concertation sur la radiotéléphonie mobile.


Depuis cette date aucune nouvelle d'une hypothétique simulation.

L'Instance de Concertation s'est semble-t'il réunie peu de temps après. Qui s'est concerté ? Les associations de défense ont-elles été invitées ?

On comprendra que les "hautes fonctions" qui attendaient notre interlocuteur quatre mois plus tard l'ont éloigné des basses préoccupations d'une petite association d'un petit village de la province la moins visible de paris, tout en bas de la France.


Nous avons donc à nouveau contacté les représentants locaux de l'État. Leur réponse (voir la lettre en fin de message) est aussi claire que prévisible :

- sous les antennes vous ne risquez rien (Ah bon ? c'est nouveau ! En effet sous les antennes, DANS le château d'eau on ne risque que de se mouiller, mais dans les maisons SOUS le château d'eau c'est une tout autre problématique !).

- si on éloigne les antennes cela peut être encore pire (Brrrr ! on en frissonne ... c'est fou comme les contre-vérités ont la peau dure.)

Ce qui est nettement moins clair: où en est la simulation ?
On a beau lire la lettre de la Préfecture dans tous les sens on reste dubitatifs. Cette simulation elle est faite ou pas ?


Au moment où l'État somme les opérateurs de justifier leur retard en terme de couverture du territoire (lien) se battre pour faire déplacer des antennes c'est tabou.


Pour le fun, une curiosité : notre dossier est suivi par le Bureau Cadre de Vie, Protection de la Nature !!!
Comme quoi on nous prend vraiment pour des pigeons ...


La lettre du représentant de l'État Français


Et pour finir une petite explication de textes : on a besoin d'antennes !!! Encore et toujours plus. Ne vous inquiétez pas, l'État encaisse les redevances.



20 octobre 2009

UMPLO dans "Le Monde"

Lundi 12 octobre UMPLO recevait la visite (programmée) de Brigitte Perucca, journaliste du Monde, qui a fait l'aller-retour Paris-Perpignan.

Après un tour du village (rencontre avec des riverains du château d'eau) et la découverte des sites possibles de déplacement des antennes, Madame Perucca a été reçue au siège d'UMPLO pendant près de trois heures.

Dans l'après-midi, le maire, Mme Irles l'a reçue dans son bureau de la mairie.

Après un passage au cabinet d'un médecin du village elle s'est rendue aux écoles et a discuté avec des parents et la directrice.


L'article qu'elle a fait paraître le vendredi suivant dans "le Monde" montre bien l'imbroglio villeneuvois :

- des professionnels de la santé ont de réelles inquiétudes, pour ne pas dire des certitudes, et demandent l'application du principe de précaution en déplaçant les antennes,

- de l'autre côté la municipalité, son maire Jacqueline Irles en tête, s'obstine à clamer l'innocuité des antennes, se demande encore si le déplacement n'aggraverait pas les nuisances et "en plus le château d'eau est sous la responsabilité de l'agglo".

BREF, c'est une histoire de fous.



Quelques commentaires d'UMPLO :

- Il y a bien 25 antennes et pas 14.
L'ANFR devrait éviter de dire n'importe quoi (voir en fin de message le tableau de recensement des antennes au 16/01/2009).

- Ce qui est sûr c'est que le déplacement n'aggraverait pas la situation des Villeneuvois mais aggraverait par contre sérieusement le coût des antennes pour les opérateurs.
Ce déplacement il n'en veulent pas ! Quand ils ont réussi à s'implanter sur un château d'eau à cause de l'imprudence (ou l'incompétence ?) des élus il est très difficile de les en déloger.

- Une fois de plus notre incorrigible Jacqueline botte en touche en remettant en avant la soi-disant compétence de l'Agglo. C'est du Kakfa !



l'article paru dans "le Monde" (en basse qualité)



Reportage

À Villeneuve-de-la-Raho, des antennes-relais accusées de propager des "troubles en pagaille"


LE MONDE | 15.10.09 | 16h28 • Mis à jour le 15.10.09 | 16h28

Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales) Envoyée spéciale

Au 6 de la rue Faratjal, Gilbert Camps souffre d'insomnies et de fatigue chronique. Sa voisine du 4 a eu un cancer, tandis que son mari se dit "fatigué comme s'il avait 90 ans", lui qui n'en a pas soixante. Point commun : leurs maisons se situent à quelques mètres du château d'eau. Planté en plein cœur de Villeneuve-de-la-Raho (Pyrénées-Orientales), un village de près de 4 000 habitants proche de Perpignan, ce château d'eau est hérissé d'antennes-relais de téléphonie mobile.

Vingt-cinq antennes - quatorze, selon l'Agence nationale des fréquences - devenues la bête noire des habitants, qui leur attribuent une augmentation de leurs problèmes de santé. Yasmine Gatonas, une infirmière libérale qui sillonne le village depuis des années, constate "des accidents vasculaires cérébraux (AVC) en pagaille, des troubles du comportement, des céphalées, de la tension qu'on ne peut plus réguler".

Un des quatre médecins du village, dont le cabinet est situé à proximité du château d'eau et dont la clientèle est constituée de ces mêmes riverains, confirme "formellement", lui aussi, "une augmentation des cancers, des leucémies et tout un tas d'autres plaintes", sans pouvoir assurer qu'elles sont liées à une électro-sensibilité ou à une pathologie des ondes.

Pour tous, la conclusion s'impose : il faut éloigner ces antennes, estime l'association Un mât pour les ondes (Umplo). Un sigle qui n'a rien à voir avec la couleur politique de la députée (UMP) et maire de la commune, Jacqueline Irles, accusée de faire le jeu des trois opérateurs, SFR, Bouygues et Orange, en refusant toute solution d'éloignement des "maudites" antennes.

Du coup, la querelle sanitaire se double d'une querelle de personnes, opposant des administrés dont beaucoup ont "voté pour elle" à une élue qui se demande si "le déplacement (des antennes) n'aggraverait pas le problème". A quoi s'ajoute le fait que le château est sous concession de la communauté d'agglomération. Des difficultés qui font de Villeneuve-de-la-Raho un cas d'école du casse-tête des antennes.

"On ira jusqu'au bout"

Pour la présidente de l'association Umplo, Maryse Batlle, l'inquiétude a commencé en 1998, année de l'installation des premières antennes. En 2002, elle est atteinte d'un cancer. Entre-temps, elle s'est "documentée sur les ondes électromagnétiques". Elle dit prendre conscience que les maladies se multiplient dans le quartier. "Sur un plan, j'ai mis un point jaune pour les cancers, vert pour les Alzheimer et rouge pour les AVC." Aussi, quand, en 2007, on annonce aux habitants que "la rue va être bouchée pour des travaux afin d'installer de nouvelles antennes", son sang - et celui des riverains alertés - ne fait qu'un tour.

L'association est créée en avril 2008, une pétition recueille la signature de 750 personnes, la vitrine de la boulangerie se couvre de tracts. Le 15 décembre, les membres d'Umplo s'allongent sur la chaussée pour empêcher le stationnement d'un camion-nacelle. Depuis, les événements s'enchaînent, aggravant l'incompréhension entre la mairie et Umplo. C'est mesures (des émissions) contre mesures, spécialiste contre spécialiste. La solution, un temps envisagée, de placer les antennes sur des terrains communaux est abandonnée.

"On nous prend pour des doux dingues, mais on ira jusqu'à bout", assure Paulette Palau, un des membres actifs de l'association. Radicalisés, les (anciens ?) électeurs UMP s'emploient à construire un réseau pour leur combat. Le Déplacement des antennes-relais dangereuses tente de fédérer des associations au niveau départemental. Le Comité régional ondes santé est en gestation. Un procès aussi, des riverains ayant décidé d'assigner les trois opérateurs en justice.

Brigitte Perucca

Article paru dans l'édition du 16.10.09







Tableau de la liste des antennes fournie par l'ANFR (Agence Nationale des FRéquences) en janvier 2009.


Nous on compte 25 antennes et pas 14 !



15 octobre 2009

L'AFSSET a rendu son rapport ...


Les experts demandent une réduction de l'exposition aux ondes


NOUVELOBS.COM | 15.10.2009 | 16:40


L'AFSSET a rendu son rapport d'expertise collective sur les radiofréquences. Elle surprend en recommandant de réduire les expositions du public.


sous les antennes à Villeneuve-de-la-Raho


Après deux ans de travail et l'analyse de près de 1000 articles scientifiques et d'une douzaine de rapports internationaux, le groupe d'experts de Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) a rendu ses conclusions et ses recommandations ce jeudi 15 octobre. "Oui, il y a des effets biologiques et épidémiologiques des radiofréquences", a constaté Martin Guespereau, le directeur général de l'Afsset lors de la présentation à la presse. Ce constat tranche quelque peu par rapport aux positions antérieures.


Plus précisément, sur une centaine d'études montrant des effets biologiques, seules neuf ont été considérées comme pertinentes par les experts. Ces articles pointent par exemple l'expression de protéines de stress, des phénomènes d'apoptose (mort cellulaire) ou des modifications du débit sanguin. En revanche, avec la même méthode d'analyse, 69 articles ne montrant pas d'effets ont été retenus.


"La science ne se fait pas au poids", a rappelé Martin Guespereau pour expliquer que ces rares effets justifient la position de l'AFSSET de recommander la réduction de l'exposition du public, qu'elle soit liée au téléphone portable lui-même ou aux antennes. "C'est novateur ! Si on peut baisser l'exposition, on doit le faire", a même précisé son directeur.



Cartographier les points noirs électromagnétiques


Concrètement, l'agence plaide pour que soient privilégiés les appareils peu rayonnants (mesuré par le fameux DAS, débit d'absorption spécifique, qui varie du simple au double selon les modèles). Elle demande aussi que soient cartographiés les points noirs électromagnétiques, c'est-à-dire les lieux où l'exposition est très forte. Son directeur a jugé favorablement aussi la proposition des sénateurs d'interdire les portables dans les écoles et collèges.


L'AFSSET souhaiterait aussi que les dispositifs vendus comme "anti-ondes" soient évalués. En revanche, comme aucune preuve formelle d'un effet sanitaire des ondes n'a été établie, l'AFSSET se refuse à édicter des normes ou des seuils d'exposition. En particulier, le chiffre souvent proposé de 0,6 V/m n'est pas évoqué dans le rapport.


Bien entendu, devant les incertitudes l'agence invite aussi à poursuivre les études scientifiques. Mais elle y met des conditions assez originales également, tenant compte sans doute des critiques antérieures: "collaboration étroite entre physiciens et biologistes", "financement pérenne par une structure indépendante et transparente", "suivi des préoccupations des Français"...



Les électrosensibles


Parmi les autres annonces quelques peu inattendues, l'AFSSET demande des efforts particuliers vis à vis des personnes se déclarant électrohypersensibles, bien qu'«aucune preuve d'une relation de causalité entre l'exposition et l'hypersensibilité n'a pu être apportée». Elle plaide pour une meilleure formation des équipes médicales pour l'accueil de ces personnes, pour le développement d'outils de diagnostic et pour la définition de protocoles d'études rigoureux.


Enfin, l'AFSSET a fait montre d'une audace qui l'a surpris elle même: l'ouverture de l'expertise scientifique à la société civile. Pour la première fois, un membre d'une association a pu assister aux différents travaux (mais n'a pas pris part aux discussions). "C'était une première !", a souligné Martin Guespereau, satisfait de l'innovation. Dans la même veine, deux des treize experts étaient issus des sciences humaines. L'Afsset entend poursuivre cette initiative: "la controverse actuelle (...) nécessite que soient menées de plus amples réflexions sur l'ouverture de l'expertises scientifique à la société ainsi que sur les procédures permettant d'organiser un débat public sur les enjeux scientifiques et techniques". Si cette idée était suivie d'effet, ce serait une petite révolution dans le monde de l'expertise.


David Larousserie

Sciences-et-Avenir.com

15/10/09

10 octobre 2009

Le Sénat interdit le portable aux écoliers et collégiens

Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 07/10/2009 17:05 - mis à jour le 07/10/2009 17:20

Le Sénat a interdit ce mercredi 7 octobre l'usage des téléphones portables dans les écoles maternelles (?), primaires et collèges, dans le cadre du projet de loi sur le Grenelle 2 de l'environnement, par mesure de précaution pour la santé des enfants.

Des utilisateurs de téléphone portable

AFP/Archives/Jean Ayissi

Des utilisateurs de téléphone portable

"Dans les écoles maternelles, les écoles élémentaires et les collèges, l'utilisation par un élève d'un téléphone portable est interdite", stipule la mesure votée.

Le Sénat a également relevé à 14 ans le seuil d'interdiction de la publicité pour les portables à destination des enfants que le projet de loi du gouvernement avait fixé à 12 ans.

Il a en outre prévu d'"assurer une plus grande protection des travailleurs amenés à utiliser quotidiennement des téléphones portables".

Outre ces apports spécifiques du Sénat au Grenelle 2, la Haute Assemblée --qui devrait examiner ce texte jusqu'à jeudi avant sa transmission à l'Assemblée nationale-- a adopté les autres dispositions de l'article 72 du texte visant à renforcer l'encadrement en matière d'ondes électromagnétique.

"Inquiétudes grandissantes"

L'équipement des portables en kits mains libres ou oreillette, qui limitent l'exposition du cerveaux aux ondes, sera obligatoire. Les résultats des mesures sur les champs électromagnétiques émis par les équipements de télécommunications électroniques seront rendus publics.

Les distributeurs d'électricité devront réaliser des mesures des champs induits par les lignes à haute et très haute tension dont les résultats devront être transmis annuellement à l'AFSSET qui les rendra publics.

Les élus ont souligné les "inquiétudes grandissantes et les doutes au sein de la population sur les effets des champs électromagnétiques sur la santé".

6 octobre 2009

le DARD, le collectif qui monte !


Des fois on a bien besoin d'une piqûre de rappel. Le DARD s'en chargera.

DARD, c'est le piquant acronyme pour "Déplacement des Antennes-Relais Dangereuses".

Bref, c'est l'association qui monte, ou plutôt le collectif qui en a ...

Et oui, le DARD c'est la mise en commun des efforts de plusieurs associations des P.O. qui se battent pour le déplacement des antennes-relais de téléphonie mobile.
Le nom, c'est vrai, prête un peu à sourire (c'est un peu fait exprès, on l'avoue), mais la volonté et l'enthousiasme sont là.

Les associations isolées ont des pouvoirs trop limités. Quelques volontaires se battent contre des moulins à vent. La majorité des "gens" ne suit pas. Pas concernés, trop occupés à autre chose. "Bravo, c'est bien ce que vous faites. On est avec vous. Continuez". Mais c'est susurré de bien trop loin et pas assez fort. Les "gens" n'y croient pas. "Vous allez vous casser les dents contre plus forts que vous, vous savez. C'est risqué vous savez. On ne se fait pas que des amis vous savez. Les élus ont des pouvoirs vous savez, nous on ne prend pas le risque ...".

Le combat en tout petit comité ça use. Même si l'on sait que l'on défend une cause juste et si l'on se bat pour la santé de tous les autres.
Pour UMPLO cela fait déjà 17 mois que l'on se bat contre une municipalité handicapée des yeux et des oreilles. En tenim una fart ! (traduisons sobrement par "on en a un peu marre de se battre contre des gens légèrement plus obtus que la moyenne.").

Aussi il est temps de se fédérer. États-Unis des associations de défense contre les antennes, ça sonnerait bien.
C'est vrai que DARD c'est moins impressionnant qu'EUADCA. Mais ça fait beaucoup plus d'effet quand on sent un bon coup de DARD (ne riez pas SVP!).

Quelques "ploucs" qui râlent après les antennes cela fait rigoler nos élus à table au moment des blagues et des desserts.
Les mêmes ploucs réunis en un collectif de plusieurs dizaines ou centaines de personnes cela fait moins sourire.
C'est une force électorale qui se voit, qui s'entend, que l'on soupèse avec inquiétude.

Rappelons à qui veut l'entendre que certaine élection récente (dans la quatrième circonscription par exemple) ne s'est gagnée qu'à quelques dizaines de voix près.
Comme dirait Gérard Jacquet "ça calme !" (on l'aime bien nous Gérard).

Le DARD est en phase de gestation. Souhaitons-lui une croissance rapide et forte.

Les "ténors" des associations de La Bastide, Millas et Saint-Cyprien chez UMPLO. Le DARD se monte !

4 octobre 2009

Le pif-paf des droits de réponse

Notre élégante et photogénique députée-maire a eu la bonne idée de faire paraître un droit de réponse à l'article publié par "La Clau". Comme quoi le ridicule ne tue pas.


Par courtoisie nous aussi publions ce droit de réponse.



Quelques commentaires tout de même :

- c'est vrai que madame le maire a rencontré madame Batlle, future présidente d'UMPLO, à son domicile avant les élections de 2007. Madame le maire oublie de préciser qu'elle lui a alors proposé de s'occuper favorablement des antennes une fois réélue et lui a fortement suggéré d'éviter de se manifester pendant la campagne.


"Aie confiance, aie confiance !" (cf. Kaa, pitoyable serpent du Livre de la Jungle).



- des tas de réunions stériles cela ne sert à rien, surtout en présence des opérateurs et d'élus qui se posent le moins possible de questions. UMPLO ne désire qu'une chose : que le principe de précaution soit appliqué et que les antennes soient déplacées.

On pourra noter que depuis décembre 2008 il n'y a plus eu de rencontre UMPLO-mairie.



- deux "experts" sont venus à Villeneuve, invités par la mairie. Deux experts très critiqués pour leur attachement financier aux opérateurs (cherchez De Seze et Aurengo dans google !).


La première réunion avec un Pr de Seze surréaliste, sautillant, pédalant assis sur un coin de table, ironisant sans cesse s'est terminée pour madame le maire en vraie PARADE.


La seconde réunion quelques mois plus tard, avec le Pr Aurengo, fier et sûr de lui au début, mais vite débordé par les contre-attaques de Daniel Oberhausen de PRIARTEM, des membres d'UMPLO et du public, s'est cette fois terminée pour madame le maire en vraie PANADE.


Aurengo-Irles, sur le site de Next-Up (lien)


- non madame, les mesures de Veritas ne donnent pas des résultats négligeables. Ce sont les normes qui sont trop élevées. Alors forcément les mesures relatives sont TOUJOURS et PARTOUT bien inférieures à ces normes. Si l'on fixait une limitation de vitesse à 500km/h en ville ou un taux d'alcoolémie de 100g/l personne ne serait jamais en infraction (pour l'alcoolémie ce n'est pas sûr).
Remarque : qui a conseillé nos gouvernants pour fixer ces normes ? Les fameux experts dont on a parlé plus haut.

De plus ces mesures de l'été 2008 n'ont toujours pas été publiées sur le site Cartoradio de l'ANFR (agence nationale des fréquences).

Autre chose de fort cocasse: dans leur charte de bonne entente avec les collectivités les opérateurs s'engagent à faire réaliser des mesures À LEURS FRAIS !

Pourquoi la commune a-t'elle dépensé 5000€ ? (lien). C'est vraiment ballot !




- même si cela doit avoir un coût de déplacer les antennes, on peut légitimement penser que les redevances engrangées par la commune pendant des années peuvent être mises à contribution. De 2000 à 5000€ par an et par antenne cela fait un beau pécule. Quand on fait une "bêtise" (le terme est gentil) on la répare !

Rappelons qu'au printemps 2008 Éric Touron, suppléant de Mme Irles, avait assuré UMPLO qu'un déplacement éventuel des antennes serait à la charge des opérateurs. En un an la facture a sacrément grimpé !



- les trois pylônes de 35m "pour compenser la hauteur" du village c'est du grand n'importe quoi ! On veut affoler les gens avec des aberrations. On l'a déjà dit : AUCUN VILLAGE DE 4000 HABITANTS AU MONDE N'A TROIS PYLÔNES DE 35m.



- la cerise sur le gâteau : "la mairie attend des réponses concrètes et efficientes ..." ?!?

C'est fort de café ! Les questions c'est nous qui les avons posées : appliquerez-vous le principe de précaution en déplaçant les antennes ? vous engagerez-vous personnellement (tous les élus) sur l'innocuité de ces antennes ?.

C'est nous qui attendons toujours des réponses.



Pour l'instant nous ne voyons que du dédain et peut-être maintenant un peu de crainte. UMPLO ne baisse ni la tête ni l'échine.

Certains ont sous-estimé la puissance de conviction d'UMPLO d'agir pour la santé des Villeneuvois.

Alors forcément, voir une association de braves gens résister à des personnages aussi "importants", cela étonne et dérange.




Une petite vidéo pour agrémenter l'article.

On y entend clairement Madame FAGE, adjointe à la sécurité, rappeler que la commune a proposé trois terrains susceptibles d'accueillir les antennes.


Monique Fage, madame sécurité

On l'entend bien prononcer, après une inquiétante hésitation, que "... le coût n'est pas le problème essentiel ...".


On entend aussi clairement que "Le problème essentiel est la santé de nos administrés".


l'interview de Mme Fage par France3 en décembre 2008



Chère Monique, vous rappelez-vous vos propos ? Ou en 9 mois les antennes auprès desquelles vous résidez ont-elles porté atteinte à vos facultés de souvenir ? (rappelons que des troubles de la mémoire sont un des symptômes des affections liées aux émissions électromagnétiques des antennes-relais ou des champs des lignes THT).




Une question qui reste sans réponse : il y a une vingtaine d'élus de la majorité à Villeneuve. AUCUN NE SE POSE DANS SON FOR INTÉRIEUR LA MOINDRE QUESTION ?


Quand un groupe marche toujours dans le même sens sans jamais s'interroger sur sa réelle destination on peut penser à Rabelais:


"Pendant leur voyage au Pays des Lanternes, Panurge se prit, en mer, de querelle avec le marchand Dindenault. Pour se venger, il lui acheta un de ses moutons, qu'il précipita dans la mer. Les bêlements de celui-ci entraînèrent tous ses congénères et le marchand lui-même, qui, s'accrochant au dernier mouton, se noya."



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Droit de réponse à l’article intitulé « Tensions à l’UMP sous couvert d’antennes de téléphonie » paru dans LA CLAU le mardi 22 septembre 2009



Vous avez mentionné dans votre article du 22 septembre 2009 « Tensions à l’UMP sous couvert d’antennes de téléphonie » que les membres de l’association « Un Mât pour les Ondes », qui militent pour le déménagement des antennes de téléphonie mobile du château d’eau de Villeneuve de la Raho, ont affirmé : « Mme IRLES ne souhaite absolument pas les recevoir et verrouille le dossier ». En outre, vous ajoutez que Monsieur MACH, Maire de Pollestres, souhaite « mobiliser le Président de l’Agglomération, à la polémique ».


Les faits officiels suivants sont vérifiables en mairie de Villeneuve de la Raho:

  • Un premier entretien avec l’actuelle présidente de l’association a eu lieu en 2007.
  • Le 27 septembre 2007, Mme IRLES, Député Maire de Villeneuve de la Raho, a reçu en mairie les riverains du château d’eau accompagnés de l’actuelle Présidente de l’association ;
  • En février 2008, Mme IRLES s’est rendue, pendant plus d’une heure, avec sa collaboratrice, au domicile de l’actuelle Présidente pour évoquer le sujet des antennes relais ;
  • Le 16 avril 2008, une réunion a eu lieu avec les membres de l’association, les représentants de l’agglomération, les trois opérateurs de téléphonie mobile, Mme le Député Maire et les cinq élus municipaux en charge du dossier ;
  • Le 15 mai 2008, une réunion s’est déroulée à Perpignan dans les locaux de l’agglomération Perpignan Méditerranée, avec les membres de l’association ;
  • Le 17 juillet 2008, Mme le Député Maire a réuni les techniciens de l’agglomération Perpignan Méditerranée, les trois opérateurs et les membres de l’association en mairie ;
  • Le 16 octobre 2008, Mme le Député Maire, les membres de l’association, les opérateurs et les techniciens de l’agglomération se sont réunis à Villeneuve de la Raho ;
  • Le 12 décembre 2008, les membres de l’association et les élus en charge du dossier se réunissaient à la mairie de Villeneuve de la Raho ;
  • Le 8 janvier 2009, une réunion publique s’est tenue à la salle des fêtes de Villeneuve avec Monsieur le professeur de Sèze, médecin radiologue et chercheur depuis 15 ans sur les ondes électromagnétiques ;
  • Le 18 mai 2009, une nouvelle réunion publique s’est tenue à la salle des fêtes de Villeneuve en présence de Monsieur le professeur Aurengo, membre éminent de l’académie de médecine, spécialiste des effets des ondes électromagnétiques sur la santé.


Précisions : Début 2008, l’actuelle Présidente de l’association, remettant en cause les rapports fournis par les opérateurs mobiles faisant état de très faibles impacts des antennes, demandait un nouveau rapport. Afin de réaliser cette étude, le choix lui fut donné par la mairie de Villeneuve de la Raho entre trois organismes agréés: Elle choisit « VERITAS ». Les 2 et 3 juillet 2008, des mesures ont été prélevées, jour et nuit, sur plusieurs points du village. Un rapport très détaillé est venu confirmer les mesures fournies les années précédentes par d’autres organismes agréés et révélant des impacts de 30, 50 et 100 fois inférieurs aux normes requises. Le coût de cette étude fut de 5000€ payé par l’agglomération et retenu sur le budget « eau » de la commune.


Cette étude, comme les précédentes, a été remise en cause par l’association.


Le 1er octobre 2008, une étude de déplacement des antennes sur 3 parcelles situées, en triangle, autour de Villeneuve de la Raho, était demandée aux opérateurs de téléphonie mobile par Mme le Député Maire.


Résultat : le village étant construit sur une colline, problématique différente de Pollestres et de tout autre village « plat », il est nécessaire d’implanter en triangle, autour de la commune, au mieux trois pylônes de 35m pour compenser la hauteur de la colline.


Avec pour conséquence :

  • d’augmenter l’intensité des émissions des antennes alors plus éloignées (où est l’amélioration sanitaire ?);
  • de créer une pollution visuelle indéniable (beaucoup de riverains se sont déjà exprimés contre cette solution);
  • de modifier la couverture actuelle des réseaux ;
  • de générer un coût de déplacement de 400 000HT à la charge du budget « eau » de la commune.


Avant de lancer cette procédure lourde qui risque une nouvelle remise en cause, Mme IRLES a demandé le 5 juin 2009 à l’association « Un Mât pour les ondes », de formuler des propositions précises sur ses attentes et ses solutions espérées.


Le 9 juin 2009, l’opposition municipale se faisant son écho, suggérait d’implanter sur tout le village des micro-antennes. Cette solution est irréalisable et n’a été adoptée sur aucune commune en France.


La mairie de Villeneuve de la Raho est, à ce jour, dans l’attente de réponses concrètes et efficientes de la part de l’association « Un Mât pour les ondes »…


2 octobre 2009

Il est tout frais le journal d'UMPLO N°1

C'est fait, le voilà ! Le premier journal d'UMPLO est paru et déjà distribué.

Foncez à vos boîtes aux lettres !

Pour ceux qui n'habitent pas le village et qui suivent et soutiennent notre action nous publions ici une édition photo des 4 pages d'UMPLO N°1.

N'hésitez pas à le diffuser à vos familles et amis.

Un grand merci à Daniel Mach, député-maire UMP de Pollestres, pour nous avoir autorisés à diffuser le compte-rendu de notre entrevue.






En bonus une petite bande dessinée qui résume bien le problème local de Villeneuve (et en couleurs s'il vous plaît !).

1 octobre 2009

le journal d'UMPLO: les champions du pliage s'affairent


Nous aussi nous pouvons faire éditer un petit journal !

Le nôtre est sans pub, sans sponsors, sans photos racoleuses ...

Et en plus c'est UMPLO qui a payé l'impression grâce aux dons des adhérents et amis (un grand merci à notre imprimeur pour la rapidité et le gentil geste commercial).

Dans ces quatre pages ne cherchez pas une quelconque glorification de notre présidente, ou de notre trésorière, ou de ... ni non plus de belles photos en couleurs des membres du bureau étalant leur garde-robe.

Non, rien de tout cela.

Par contre nous y rappelons pourquoi UMPLO existe : il faut déplacer ces 25 antennes qu'on nous inflige en plein cœur de notre village et qui causent des dégâts sanitaires dans les corps des riverains du château d'eau, des adhérents des salles associatives et même des enfants des écoles situées à peine à 200m.

Vous y trouverez aussi un recensement de "nos" antennes et de leurs puissances.
Puis une mise au point sur le soi-disant "effet parapluie", si pratique pour faire avaler aux plus crédules la pilule de "l'innocuité des antennes".

Vous y découvrirez aussi qu'UMPLO a été reçue par le député voisin, Daniel Mach. Vous y verrez, sûrement avec envie, qu'un député-maire peut être à l'écoute de ses administrés et avoir la volonté d'appliquer le principe de précaution.

Et pour terminer vous pourrez voir que notre tâche n'est pas facile et qu'il ne se passe pas un jour sans que nous fassions un courrier, une rencontre, une réunion ...

Mais nous y arriverons. C'est une promesse que l'on s'est faite.

Les solutions existent pour déplacer les antennes suffisamment loin des maisons de la ceinture du village. Les habitants n'ont rien à craindre contrairement à ceux que certains veulent faire croire.
Les opérateurs "s'en mettent plein les poches". Notre château d'eau est pour eux une structure "tout bénef" ! Pas de pylône à construire, pas de ligne électrique à tirer, une redevance minime à la commune. C'est le beurre, l'argent du beurre et plus si affinités.

C'est une honte que nos élus ne réagissent pas. C'est vraiment une honte !

Pour terminer sur une note de convivialité et plus porteuse d'avenir, un petit hommage aux plieurs de journaux.
Afin de faciliter la distribution dans vos boites à lettres (merci de nous faire bon accueil) les petites mains s'affairent pour plier les 1600 exemplaires de notre journal.

UMPLO au boulot


la fierté du travail bien fait ...

... Tout le monde ne peut pas en dire autant !


PS. Et non sur la photo ce ne sont pas des mutants aux super-pouvoirs oculaires. Mais un peu de discrétion ne peut pas faire de mal dans un village où certains, cachés dans des gros 4x4, arrachent des affiches pourtant bien inoffensives (voir sur le blog à la date du 6 septembre).